décrié, ée
part. passé. (dé-kri-é, ée)
- 1Conduite décriée.
Notre marchandise est décriée il y a longtemps
. [Guez de Balzac, Correspondance]À la ville M. de Cambrai est souverainement décrié
. [Bossuet, Lett. quiét. 283]Des auteurs décriés il prend en main la cause
. [Boileau, Epîtres]Tu as été beau, mais décrié pour avoir fait de honteux usages de ta beauté
. [Fénelon, Dialogues des morts]Un orateur décrié dans l'esprit des juges ou même suspect est un fâcheux préjugé pour la cause
. [Rollin, Traité des Études]Des hommes décriés, sans talent, sans honneur
. [Gresset, Le méchant]Ce nouveau rédacteur fit si mal sa besogne, que le Mercure, décrié, tombait et n'allait plus être en état de payer les pensions dont il était chargé
. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants] - 2Monnaie décriée.
- rechercher